Considéré comme un véritable chef d’œuvre, le canapé Chesterfield n’a pas fini de faire parler de lui. Indémodable, celui-ci saura toujours ravir vos salons. Coup d’œil sur la question technique de ce bijou de l’ameublement.

Un pur travail de menuiserie

Tout d’abord, le canapé Chesterfield se distingue par un travail de menuiserie minutieux. La légende raconte que, lorsque le comte Lord Philip Stanhope l’avait commandé, celui-ci avait exigé un canapé en cuir capitonné autour d’une structure en bois massif. C’est précisément cette partie qui rend le canapé si robuste : l’ossature et les pieds sont réalisés en bois massif, aujourd’hui généralement avec du hêtre, d’où sa structure solide résistante à toute épreuve.

Un travail fin de tapissier

 L’ossature assemblée, vient le tour de garnir l’assise : avec différents matériaux naturels ou synthétiques, comme le crin – aujourd’hui plus rare – ou la mousse, l’assise est moelleuse et confortable. Parfois, ce rembourrage est même consolidé par des ressorts un assise plus ferme.

L’utilisation emblématique du cuir capitonné

 Ce n’est qu’ensuite qu’intervient la peausserie. Au XVIIIe siècle, au moment de l’apparition du premier canapé Chesterfield, l’utilisation du cuir matelassé était totalement inédite. A l’époque, les chaises étaient davantage conçues dans un style purement utilitaire, sans question de confort ni d’esthétique. Ainsi, le cuir capitonné fixé par des points d’ancrage et l’insertion de boutons eut un succès immédiat.

Aujourd’hui, le cuir peut être remplacé par du tissu ou du velours, plus économiques et plus modernes, sans pour autant que le canapé soit dénaturé : sa forme capitonnée conserve son élégance, et son assise confortable en fait encore le chouchou des décorations chics d’intérieur ou des salons.